Spazio Vayadù : un concept store qui devient un voyage dans l’artisanat féminin.

Notre monde dans un concept store près du Budello à Alassio

Vayadù est une marque que l’on peut respirer dans les espaces de ses maisons de vacances.
Depuis sa fondation, j’ai toujours rêvé de dédier un espace à l’arrivée et au départ de nos hôtes, pour les accueillir et leur permettre d’emporter chez eux un petit morceau de nous.
Un espace qui raconterait notre monde en un souffle et qui pourrait aussi s’ouvrir à ceux qui n’ont pas encore séjourné dans nos maisons.

Ceux qui me connaissent le savent : quand un projet me trotte dans la tête, je n’ai de cesse de le réaliser… C’est ainsi qu’au début du printemps, j’ai loué une petite boutique – sur le Corso Dante, près du Budello à Alassio.
Avec Sara de Homing Studio, mon architecte d’intérieur de confiance, nous l’avons habillé aux couleurs de Vayadù et avons commencé à le décorer avec une sélection de produits faits main.

Les portes du Spazio Vayadù se sont ouvertes avec l’été et mènent directement dans notre monde d’inspiration et de soins. L’histoire est confiée à l’espace et aux objets qui l’habitent, conçus pour inspirer la beauté ou pour prendre soin de la beauté des femmes. Des objets qui parlent du travail de mains habiles : mes artisanes préférées qui créent pour les femmes qui les rencontrent.

Avec ce blog, je voudrais emmener tous mes lectrices à l’intérieur de Spazio Vayadù, pour un petit voyage dans cet artisanat féminin qui m’a tant inspiré.

Un espace d’accueil et d’inspiration

Avec Sara de Homing Studio, nous avons travaillé sur un design qui ne rappelle pas un magasin au sens classique du terme, mais qui laisse respirer l’atmosphère de nos maisons.

Les lignes et les volumes des intérieurs sont conçus pour accueillir, tandis que la palette reflète les couleurs de la marque, habilement calibrées pour inspirer au premier regard.

À commencer par le rose poudré, un hommage à la féminité et à la danse de mon cœur. Tandis que le vert forêt et les éléments en bois naturel rendent hommage à la nature qui nous accueille et à ses saisons. Et puis le blanc laiteux, qui enveloppe tout et me fait penser à un câlin de bien-être et à la page sur laquelle écrire une nouvelle histoire.
Pour compléter l’œuvre, nous avons choisi des accessoires d’ameublement en raphia et en osier tressé, qui me parlent d’été et de soleil, avec leur couleur de blé mûr.

Et une fois de plus, l’atmosphère Vayadù prend forme sous nos yeux dans une alchimie d’éléments qui dialoguent entre eux, apportant un sourire curieux à ceux qui jettent un coup d’œil dans ce Spazio et un vent d’inspiration à ceux qui disent merci et partent.

Daniela et son Interra : un talent pour la céramique

Le voyage dans le Spazio Vayadù se poursuit avec la sélection de créations artisanales qui le peuplent. À commencer par les céramiques InTerra, une collection de pièces uniques nées de la magie de la terre se transmettant en céramique.

Interra meuble également nos maisons avec un style volontairement brut, rehaussé par des textures obtenues en imprimant tissus, dentelles et autres matériaux sur l’argile encore fraîche.
Après la cuisson au four, une glaçure spéciale colore les reliefs des textures, mettant en valeur les détails et les habillant d’une palette délicate, presque impalpable.

Derrière InTerra, il y a Daniela et son talent, qui s’est révélé avec force dans sa quête de son temps, d’une vie durable et heureuse, entre « famille et travail, lenteur et dur travail, argile et élégance ».

Nous lui avons demandé quelles histoires ses céramiques racontent et nous ne pouvons qu’utiliser ses propres mots pour répondre : « Quand je veux décrire les céramiques d’InTerra, le premier mot que j’utilise est « imparfait ». […] Chez InTerra, l’imperfection est aimée, désirée, recherchée.

Ces bords qui ne sont jamais lisses, toujours différents, sont le miroir de ce que nous sommes et de ce que nous devons embrasser avec fierté. »

Chez Spazio Vayadù à Alassio, vous trouverez de petites collections d’InTerra pour décorer la table du petit-déjeuner avec de nombreuses nuances différentes ou des pièces plus grandes, comme des vases ou des centres de table, dans lesquelles la texture reste claire dans tous ses détails.

Bijoux Verde Olivia des mains de Madame Alice

Notre voyage au Spazio Vayadù parmi mes artisanes préférées se poursuit avec les bijoux de Verde Olivia, une marque qui est née de la passion d’Alice pour l’élégance féminine de toutes les époques.
Ce qui l’inspire, ce sont en fait les femmes et leur goût, leur idée personnelle de l’élégance, que, même enfant, elle percevait dans les gestes de sa grand-mère « avec sa bague du dimanche » ou dans le rouge à lèvres que sa mère mettait sur ses lèvres « immédiatement après avoir porté des boucles d’oreilles, des colliers et des bracelets en or ».

Aujourd’hui, ses créations prennent forme dans un atelier aussi vert que son nom, où elle collectionne les idées, les objets et les rencontres curieuses. Un salon émeraude aux portes toujours ouvertes, d’où entre à chaque fois une nouvelle inspiration: une femme différente qui se raconte sans hésiter.
Alice s’inspire de ces rencontres pour des collections personnalisées, des bijoux de créateurs en édition limitée.

Ses créations au Spazio Vayadù racontent également une histoire qui attend d’être « entendue avec les yeux ». Elles s’inspirent de nos couleurs et sont créées pour être reconnues par les femmes qui les portent, pour satisfaire leur désir « non pas de vanité, mais de présence », comme dirait Alice.

Les créations d’Elisabetta et Manuela, les couturières de la Maison Mael.

J’ai rencontré Elisabetta et Manuela à Savigliano, la ville où je vis près des Langhe.
J’ai toujours été fascinée par l’atelier magique de Maison Mael, peuplé de bobines de tissu, de patrons coloré, de gaieté et de fils coupés. Ici, les vêtements sur mesure qui font briller les femmes dans toute leur beauté prennent vie.

Mais leur vision et leur travail les mènent plus loin: leur devise est « aider les idées à prendre forme », c’est-à-dire permettre à toutes les femmes de réaliser leurs créations.
C’est pourquoi il y a toujours un atelier de couture dans leur atelier! Et je ne peux pas vous dire combien de fois elles ont essayé de me faire travailler devant une machine à coudre!

Par leur travail infatigable, ils racontent  » des histoires de dévouement aux personnes et à leurs idées  » et cela les rapproche de l’âme de Vayadù, qui se nourrit et restaure l’inspiration créative.
C’est pourquoi j’ai fortement souhaité leurs créations dans ce Spazio, en leur demandant de réaliser une collection de coussins, de serviettes de plage et de bandeaux pour cheveux, en utilisant un tissu imprimé avec le motif Vayadù.

Les élégants tirages photographiques de Cristina Pedratscher

J’ai également choisi un artiste du km 0 pour les tirages : Cristina Pedratscher vit et travaille à Savigliano, ma ville natale.
Lorsque je l’ai rencontrée, je me suis immédiatement sentie privilégiée: je trouve très intéressante sa recherche, qui utilise l’appareil photo comme un miroir dans lequel elle fixe les émotions en noir et blanc.
Son objectif plonge dans les profondeurs de l’inconscient et parle le langage expressif du corps, immortalisé par des mouvements inhabituels et exploré avec des clairs-obscurs très contrastés.
La peau et la tension musculaire sont au centre de ses préoccupations. La peau comme limite, comme complice du mouvement pour libérer ou recevoir des émotions. Comme dans la danse.

C’est peut-être pour cela que j’aime tant ses photos et que je voulais les voir au Spazio Vayadù. Et Cristina a apporté ici quelques autoportraits du projet « Elements », qui est né comme une invitation à nous observer sous différentes lumières et points de vue.

Je voudrais terminer ce petit tour en remerciant les femmes et les artistes qui ont dit oui à ce projet, faisant du Spazio Vayadù un lieu unique où s’émerveiller et s’inspirer.
Je les remercie surtout parce qu’avec leur vie, elles me montrent chaque jour « un nouveau sens du succès », qui est inextricablement lié à la capacité de mettre au monde le plus beau cadeau de soi-même. Je pense que c’est ce que John Lennon a voulu dire avec les vers de son « Woman ».

Si, en lisant cet article, vous avez envie d’avoir ces objets précieux chez vous – même si vous êtes loin d’Alassio – je vous annonce que vous les trouverez bientôt dans un petit e-shop associé à ce site.
Entre-temps, vous pouvez nous écrire et nous ferons de notre mieux pour vous joindre le plus rapidement possible, où que vous soyez.